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Capitale: Tunis
Population:

10,6 Millions d'habitants (janvier 2011)
Villes principales:
Tunis, Sfax, Sousse, Ettadhamen-Mnihla, Kairouan, Gabès, Bizerte,Ariana.
Monnaie: Dinar tunisien (TND)
Langue officielle:
Arabe,Français.

1 EURO=?
1 CHF=?
1 USD=?

Langue des affaires: Arabe,
français et anglais

Week end:
samedi et dimanche
Indicatif téléphonique: +216.
Fuseau horaire: GMT+1.


La Tunisie avec une population totale de 10 400 habitants et une croissance annuelle moyenne d’environ 5% sur les années 2009 et 2010, bénéficie d'une performance économique supérieur à celle des autres pays du Maghreb et cela sur les dix dernières années. Son point fort reste la bonne gestion macroéconomique.

La croissance de l’économie tunisienne s'appuie essentiellement sur les exportations et le tourisme, les investissements directs étrangers et l’évolution de la demande intérieure (consommation des ménages).




- L'agriculture: les efforts dans le développement et la modernisation de ce secteur depuis quelques années ont permis au pays de s'auto-suffire et de développer une agriculture biologique destinée à l'exportation.
- Le tourisme : secteur vital qui assure près de 7% du PIB et emploie jusqu'à 400.000 personnes directement ou indirectement.
- Le textile : ce secteur se développe et monte en gamme, essentiellement dans la conception et le design.
- TIC, mécanique  et électronique: secteurs en plein essor.
- Services
 : économie locale tournée en grande partie vers ce secteur (40% du PIB).





  • Un environnement juridique attractif générateur d'IDE
  • Une classe moyenne dominante.
  • Une libéralisation économique et l'ouverture progressive (adhésion à l’OMC, accord d’association avec l’UE) ainsi que l’intégration du pays dans les principales instances politiques et financières internationales.
  • Un progrès considérable dans les secteurs financiers,  santé, éducation et infrastructures
  • Une main d’œuvre relativement qualifiée.

  • Sur-consommation et sur-endettement de la plupart des agents économiques privés
  • Frilosité et faible niveau des investissements privés
  • Des attentes en matière de création d'emplois. (taux de chômage élevé qui touche  particulièrement les jeunes diplômés).
  • Inégalités sociales non négligeables
  • une part non négligeable de l’économie informelle (40 à 50% du PIB)

La révolution politique qui a éclaté à la fin de l'année 2010, laisse prévoir un tassement de croissance passant de 5,5 % initialement prévu cette année à moins de 1 %.

L’impact des événements politiques sur les principaux secteurs est essentiellement le ralentissement de l'activité ou même la stagnation pour l'année 2011 (tel que le tourisme et les IDE confrontés aux incertitudes politiques). Le volume des exportations a quant à lui augmenté de 44% au premier trimestre 2011 preuve d'une réactivité importante des opérateurs tunisiens.

Cependant, cette révolution ouvre de réelles possibilités de rebondissement. Le gouvernement provisoire fait en sorte de relancer l’économie tunisienne et les investissements privés freinés par les événements. De nouveaux gisements de croissance sont également recherchés par des mesures tels que la création d'emploi dans la fonction publique, l’aide et les incitations aux entreprises nationales et étrangères à investir dans les régions les moins développées. Cela devrait être possible par la promotion de projets industriels et l'exonération de taxes et d'une partie des charges patronales ainsi que la mise à niveau des infrastructures dans les régions les plus défavorisées et l’écoulement d'une partie de la production et/ou services des entreprises exportatrices sur le marché intérieur.

Les entreprises  nationales et étrangères continuent à approvisionner les marchés internationaux et les partenaires commerciaux de la Tunisie sont moins freinés par les décideurs politiques car ils agissent plus librement depuis la révolution.  Même si l'environnement des affaires paraît incertain, il laisserait entrevoir des améliorations dans un proche avenir. De récentes recherches et statistiques démontrent, qu’en éliminant la corruption qui existait avant la révolution, le taux de croissance de la Tunisie pourrait augmenter de 3% les prochaines années, pour atteindre un taux de croissance de 8%, proche de celui de l’Inde.